Dark Malgus est le nom d'un puissant Seigneur Sith ayant vécu sous l'Ancienne République, à l'époque de la Grande Guerre qui opposa le gouvernement de Coruscant au Second Empire Sith.
I. Un individu atypique
De son vrai nom Veradun, celui qui prendrait plus tard le nom de Dark Malgus naquit sur Dromund Kaas et parvint à gravir les échelons de l'Empire Sith progressivement, au sein duquel il était certes connu pour ses compétences de guerrier exceptionnelles, mais on lui reconnaissait également des talents de découvreur et même de diplomate !
Alors qu'il n'était encore qu'un jeune guerrier de l'Empire, il prit pour compagne une non-humaine, la traitant comme son égale et non pas comme une esclave, comme c'était à l'époque plus l'habitude. Cette jeune Twi'lek resta à ses côtés pendant de nombreuses années et durant l'essentiel de sa carrière, partageant avec lui les plus rudes batailles.
Capable de parler plusieurs dizaines de langues, Dark Malgus était connu pour avoir recours aux services de mercenaires provenant d'espèces les plus diverses que l'on considérait pourtant habituellement comme plutôt incapables.
Armé d'un sabre-laser à lame rouge, et équipé d'une armure de combat noire et d'un respirateur, Dark Malgus fut peut-être par le passé victime d'un accident, ou bien fut-il blessé lors d'un combat - peut-être même contre le Jedi Ven Zallow, qui reste à ce jour l'adversaire le plus fameux qu'il ait tué, ce qui expliquerait cet attirail ressemblant fort à celui d'un autre Seigneur Sith ayant vécu bien après lui, Dark Vador. Toujours est-il que sa maîtrise du Côté Obscur n'en fut en rien altérée, puisque Malgus demeurait un combattant tout à fait exceptionnel, comme il le prouva durant la Grande Guerre Galactique.
II. Le Sac de Coruscant
Alors que la Grande Guerre battait son plein, les dirigeants de la République se rendirent sur Alderaan pour des pourparlers à l'initiative de l'Empire Sith. Afin de se protéger de toute attaque, ces diplomates se firent accompagner des plus puissants Jedi de l'époque, ce qui priva Coruscant de ses meilleurs défenseurs. Et tandis que ces discussions fallacieuses se déroulaient loin de là, le Seigneur Sith Angral lança sa flotte contre la capitale républicaine, et un petit groupe d'une vingtaine de guerriers sith fut envoyée pour mener une opération aussi cruciale que dangereuse : attaquer de front le Temple Jedi pour détruire le réseau de défense principal de la planète qui y était caché.
Les talents reconnus de Dark Malgus lui valurent d'être placé à la tête du groupe de combat chargé d'attaquer le Temple Jedi, lors de ce qui fut la dernière bataille de la Grande Guerre avant la signature du Traité de Coruscant. Pour ce faire, Malgus leurra les Jedi en pénétrant seul, avec sa compagne, au sein même du Temple. Il y rencontra un groupe de chevaliers Jedi mené un puissant maître Jedi, mais ce dernier réalisa bien vite que le Sith qui lui faisait face n'était pas venu seul. Les Sith avaient en effet volé une navette républicaine et étaient parvenus à s'introduire dans l'espace aérien de Coruscant, pour finalement s'écraser dans le Temple Jedi et s'y déverser pour anéantir des défenseurs pris par surprise.
Utilisant tous ses pouvoirs sans retenue contre ses adversaires qu'il terrassa les uns après les autres, y compris le leader des défenseurs Jedi, Dark Malgus fut peut-être le seul survivant de cette confrontation si l'on exclut sa compagne, qui s'était éclipsée durant la bataille pour continuer sa mission. Derrière lui, le Sith laissa un Temple Jedi en flammes alors que les vaisseaux de la flotte d'Angral pilonnaient déjà les lieux.
III. Missions dans les Régions Inconnues
Contrairement à la plupart des autres seigneurs sith, Malgus ne profita pas de la victoire de l'Empire pour tenter de gagner davantage de pouvoir et prendre un siège au Conseil Obscur. Contre toute attente en effet, il préféra diriger des expéditions dans les Régions Inconnues et conquérir de nouveaux territoires pour le compte de l'Empire Sith. Ses nombreuses victoires lui permirent sans aucun doute de ne pas trop s'attirer les foudres des Sith les plus ambitieux, qui lui reprochaient ses fréquents appels au changement et sa tendance à agir parfois de façon trop autonome à leur goût.